FUENTE DE MI TRADISION 1
Rita Gabbai Simantov avait déjà attiré notre attention par un recueil de beaux poèmes publié à Athènes en 1992 : “Quinientos anios despues”. Nous en avions reproduit deux dans notre n° 4 et d’autres dans le suivant.
Ce nouveau petit recueil, subtilement illustré par Nicholas Stavroulakis : “Fuente de mi tradision”nous confirme dans notre impression d’il y a sept ans déjà, que nous exprimions ainsi : “Sous une apparence timide, discrète, tranquille et calme, ces poèmes dissimulent pudiquement une grande richesse humaine, un immense vécu. Soyez-en remerciée, Rita !” Nous n’avons pas changé d’avis…
Deux des poèmes ici publiés (pages 59 et 75) ont été mis en musique et interprétés par Judy Frankel dans son CD de 1997 “Silver & Gold” avec un talent de composition et d’interprétation qui a suscité notre enthousiasme.2
Nous vous proposons cette fois-ci trois poèmes, d’inspiration différente.
Rita Gabbai Simantov avait déjà attiré notre attention par un recueil de beaux poèmes publié à Athènes en 1992 : “Quinientos anios despues”. Nous en avions reproduit deux dans notre n° 4 et d’autres dans le suivant.
Ce nouveau petit recueil, subtilement illustré par Nicholas Stavroulakis : “Fuente de mi tradision”nous confirme dans notre impression d’il y a sept ans déjà, que nous exprimions ainsi : “Sous une apparence timide, discrète, tranquille et calme, ces poèmes dissimulent pudiquement une grande richesse humaine, un immense vécu. Soyez-en remerciée, Rita !” Nous n’avons pas changé d’avis…
Deux des poèmes ici publiés (pages 59 et 75) ont été mis en musique et interprétés par Judy Frankel dans son CD de 1997 “Silver & Gold” avec un talent de composition et d’interprétation qui a suscité notre enthousiasme.2
Nous vous proposons cette fois-ci trois poèmes, d’inspiration différente.
Apiadate de gente ke de muncha konosensia les parese ke en todo tienen pronta la repuesta. Apiadate ke un dia esta gente kedaran mudos y desesperados kuando no resiviran ni sinyales ni repuesta a la unika pregunta ke los va a tormentar. De Matilde Gini de Barnatan, nous avons déjà publié poèmes et textes, et nous continuerons ! Dans cette édition nous avons le plaisir de vous faire connaître sa fille. Rappelons que Rajel anime avec sa mère depuis bien des années la très bonne émission en judéo-espagnol de la radio d’Etat à Madrid. Rajel nous a proposé quelques-uns de ses poèmes qui montrent une maturité insoupçonnée chez une aussi jeune femme et nous avons le plaisir d’en reproduire un. |
Mandado A la luna enkomendi ke entre oy por tu ventana
y ke muncho avagar se aserke de tu kama.
Ojos Guadrame Guadrame en lo profondo de tu alma para kuando tengas frio. Guadrame en la esensia mesma de tu espirito i yama si ai menester. |
Primera kantigaLa Marikoko A Marikoko se le burako el tchintchan de tchilibi Yako Vino la mujer se lo aremendo el tchintchan de tchilibi Yako Segunda kantiga Todo bueno tengo Todo bueno tengo, marido viejo tengo de ver a los mansevos me namoro yo. Los mansevos visten kamizas muy chik, i el vyejo malo djuba i antari. (refrain, les quatre premières lignes) Los mansevos visten sapatos de lustrine, i el vyejo malo djuba i antari (refrain) Los mansevos tyenen kravatas muy chik i el vyejo malo djuba i antari Tersera kantiga El Haham Esta es la del Haham ke se va a Kunskundjuk a trayer a la Rubisa kamiza dajur. Chochana Lucie Mazaltove Guadrame de los fuegos ajenos, de las soledades, de las duvdas, de malos penserios… Guadrame kon karinyo komo el padre ke kovija a su ijo. Guadrame sin malidanyo en las alas de tu esfuenyo mas leshano… Rajel Barnatan |