Dans sa volonté d’ouvrir la communion catholique aux divorcés et aux remariés, le pape François a dépeint ses détracteurs comme des légalistes et des pharisiens obstinés qui « s’assoient dans la chaire de Moïse et jugent ».
C’est un langage qui, pour au moins un rabbin, évoque les stéréotypes anti-juifs.
La flambée a été mise en évidence dans la revue religieuse First Things.
Dans une lettre récente s’opposant à ce langage, Giuseppe Laras, un rabbin italien, critique ces homélies comme faisant la promotion de ce qu’il appelle des stéréotypes anti-juifs.
Laras décrit un courant sous-jacent de « ressentiment, d’intolérance et d’agacement du côté chrétien envers le judaïsme ; une méfiance substantielle à l’égard de la Bible et une minimisation subséquente des racines bibliques juives du christianisme.
Laras reconnaît qu’il y a eu des améliorations dans la compréhension catholique plus large du judaïsme et des juifs – mais s’inquiète que les homélies de François diluent la puissance de ces développements positifs.
« Trop de voix chrétiennes faisant autorité – à la fois des évêques et des théologiens – ont accueilli la rhétorique anti-juive du pape François par le silence, des excuses douces ou des applaudissements », écrit Matthew Schmitz, rédacteur en chef de First Things. « Quand parleront-ils avec l’audace du rabbin Laras? »
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