Suite à la circulation sur le campus d’affiches affirmant que « la fin du privilège des Blancs commence par la fin du privilège des Juifs », un large éventail de professeurs et de groupes d’étudiants de l’Université de l’Illinois à Chicago ont dénoncé les dépliants comme étant haineux et potentiellement aliénants.
« Nous condamnons ces agressions antisémites ainsi que la suggestion controversée selon laquelle les étudiants noirs et musulmans sont à l’origine de ce racisme. Nous désavouons toute tentative d’utiliser les douloureuses réalités du conflit palestino-israélien ou de l’Holocauste comme fourrage à l’antisémitisme, à l’islamophobie et à l’anti-noirceur », lit-on dans le communiqué. Il a été signé par des acteurs tels que le programme d’études juives de l’université, l’Initiative de justice sociale et l’association des professeurs.
Les dépliants, distribués la semaine dernière, étaient truffés de fausses déclarations, y compris l’allégation selon laquelle près de la moitié des Juifs américains faisaient partie des 1 % des mieux rémunérés, citant une étude Pew qui contredisait une telle affirmation. Les affiches impliquaient que Black Lives Matter ou les musulmans étaient leurs auteurs, avec des hashtags comme #blacklivesmatter et #wearemuslims.
Depuis l’élection du président Trump en novembre dernier, les communautés juives ont connu une augmentation vertigineuse des crimes haineux, alors que des croix gammées apparaissent dans toutes les grandes villes et que des menaces à la bombe inondent les institutions juives.
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