Un professeur d’université en Australie qui a été licencié au milieu d’allégations d’antisémitisme a affirmé qu’il n’avait superposé que « faiblement » une croix gammée sur le drapeau israélien lors d’un PowerPoint en classe, a rapporté The Age.
L’Université de Sydney a limogé le professeur d’économie politique Tim Anderson en février après de nombreux avertissements sur sa conduite et son utilisation des médias sociaux, notamment en posant avec un étudiant portant un badge qui disait « mort à Israël ». La goutte qui a fait déborder le vase a été lorsqu’il a projeté le symbole nazi sur le drapeau israélien.
Mais Anderson affirme qu’il subit des représailles parce qu’il a déposé des plaintes officielles, et même menacé de poursuites, contre des administrateurs supérieurs de l’université alors qu’il faisait l’objet d’une enquête interne sur l’épisode de la croix gammée.
De plus, a soutenu Anderson, il n’a projeté que « faiblement » la croix gammée en premier lieu.
Anderson a été reconnu coupable en 1990 d’un attentat à la bombe en 1978 dans un hôtel de Sydney accueillant une délégation de chefs de gouvernement, mais le verdict a été annulé en appel. Alors qu’il enseignait à l’université, Anderson a effectué ce que The Age a décrit comme « de nombreuses visites de solidarité en Syrie et en Corée du Nord ».
Anderson, qui est soutenu par le National Tertiary Education Union d’Australie, affirme également que le licenciement a violé son droit de professeur à la liberté intellectuelle. Lorsqu’on lui a demandé ce que l’imposition d’une croix gammée sur le drapeau israélien avait à voir avec la liberté intellectuelle, le secrétaire du NTEU, Michael Thomson, a répondu : « Cela fait partie des cours de Tim. »
L’affaire doit passer en médiation le 18 septembre.
Aiden Pink est le rédacteur en chef adjoint du Forward. Contactez-le au [email protected] ou suivez-le sur Twitter @aidenpink
