L'Iran est sur le point d'attaquer Israël pour défendre son « axe de résistance ». Un message de notre PDG et éditrice Rachel Fishman Feddersen

Des responsables américains affirment que l’Iran va lancer « imminemment » une attaque de missiles balistiques contre Israël. L'Iran répond à une série d'attaques israéliennes contre le Hezbollah, la milice terroriste qui a commencé à lancer des roquettes sur Israël après le 7 octobre pour soutenir le Hamas à Gaza.

La semaine dernière, une frappe aérienne israélienne à Beyrouth a tué le chef du Hezbollah, Hassam Nasrallah, à la suite d'une opération largement attribuée à Israël, au cours de laquelle des milliers de militants du Hezbollah ont été blessés lorsque leurs téléavertisseurs ont explosé dans leurs poches.

Depuis lors, Israël a tué d'autres hauts dirigeants du Hezbollah et a annoncé la veille qu'il effectuait des incursions terrestres limitées dans le sud du Liban pour éliminer les poches de combattants du Hezbollah les plus proches de la frontière nord d'Israël.

Les États-Unis, comme ils l’ont déjà fait auparavant, ont juré de prendre la défense d’Israël.

Qu’est-ce que « l’Axe de la Résistance » ?

L’« Axe de la Résistance » fait référence aux groupes militants soutenus par l’Iran qui ont tous juré de détruire Israël. Ce groupe comprend le Hezbollah au Liban – connu comme le groupe non étatique le plus lourdement armé au monde – le Hamas à Gaza, les Houthis au Yémen, le gouvernement syrien et des groupes de milices irakiennes.

Dans le passé, ces groupes ont attaqué Israël, mais aussi d’autres cibles, notamment l’Arabie saoudite et les intérêts américains au Moyen-Orient. Après l'attaque du Hamas du 7 octobre, ces groupes ont lancé leurs propres attaques contre Israël.

Cette attaque déclenchera-t-elle une guerre régionale au Moyen-Orient ?

L’Iran a lancé une attaque directe contre Israël pour la première fois en avril, envoyant plus de 170 drones, 30 missiles de croisière et 120 missiles balistiques vers l’État juif. Israël a réussi à les intercepter presque tous avec l’aide des alliés des États-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. Les victimes furent peu nombreuses.

L'attaque iranienne de l'époque était une réponse à l'assassinat de deux de ses principaux généraux iraniens à Damas. Certains experts ont fait valoir que l’Iran ressentait le besoin de riposter, mais avait fait preuve de retenue pour éviter de causer de graves dommages et de déclencher une guerre régionale.

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