Une société d’investissement américaine rachète la société de sécurité israélienne Tufin pour 570 millions de dollars

La société israélienne de cybersécurité Tufin a annoncé mercredi qu’elle serait rachetée par la société d’investissement américaine Turn/River Capital pour une valeur de 570 millions de dollars.

Tufin a déclaré avoir conclu un accord définitif pour être acquis par la société d’investissement axée sur les logiciels dans le cadre d’une transaction entièrement en espèces.

Tufin est devenu public aux États-Unis en 2019 et se négocie à la Bourse de New York sous le symbole TUFN. En vertu de cet accord, Tufin deviendra une société privée et s’associera à Turn/River.

L’accord attend l’approbation des actionnaires et des autorités réglementaires et devrait être conclu dans les mois à venir. JP Morgan est le conseiller financier exclusif de Tufin pour cet accord.

Les actionnaires de Tufin recevront 13 dollars par action, soit environ 44 % de plus que le cours de l’action mardi, avant l’annonce de l’accord. À cette époque, la capitalisation boursière de Tufin était de 324 millions de dollars.

« En tant qu’entreprise privée, nous aurons l’opportunité d’accélérer notre croissance grâce à des investissements dans notre technologie, notre personnel et notre mise sur le marché », a déclaré le PDG de Tufin, Ruvi Kitov. « L’équipe de Turn/River est spécialisée dans l’aide aux éditeurs de logiciels comme Tufin, et grâce à leur partenariat et à leur expertise, je suis convaincu que nous pourrons atteindre nos objectifs à long terme plus rapidement. »

Tufin a été fondée en 2005 et possède des bureaux à Tel Aviv et à Boston. Il s’agit d’une société de sécurité réseau qui rationalise et automatise la cybersécurité pour les systèmes complexes et compte plus de 2 000 clients, dont AT&T, Deutsche Bank et IBM.

Turn/River est une société d’investissement axée sur les logiciels basée à San Francisco qui fournit des capitaux et d’autres ressources aux entreprises en croissance, notamment une aide au marketing, aux services à la clientèle et à l’embauche.

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