NEW YORK (JTA) – La New School est critiquée pour avoir organisé une table ronde sur l’antisémitisme avec des intervenants connus pour être de virulents critiques d’Israël et du sionisme, dont l’activiste américano-palestinienne Linda Sarsour et la directrice exécutive de Jewish Voice for Peace.
Les détracteurs de l’événement du 28 novembre, intitulé « L’antisémitisme et la lutte pour la justice », affirment également qu’il vise à justifier l’antisionisme de gauche et non à traiter l’ensemble des menaces auxquelles sont confrontés les Juifs de gauche et la droite.
Le panel est organisé par le programme d’édition créative et de journalisme critique de l’université de Manhattan et plusieurs groupes de gauche, dont Jewish Voice for Peace, qui soutient le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël.
« L’antisémitisme est nuisible et réel », selon la description de l’événement. « Mais lorsque l’antisémitisme est redéfini comme une critique d’Israël, les critiques de la politique israélienne sont accusés et ciblés plus que l’extrême droite croissante. »
Jonathan Greenblatt, le directeur national de la Ligue anti-diffamation, a critiqué l’inclusion de Sarsour et de JVP dans l’événement, affirmant que cela ressemblait à « Oscar Meyer dirigeant un panel sur le végétarisme ».
Une pétition s’opposant au panel organisé par un groupe pro-israélien appelé Zioness avait recueilli plus de 10 000 signatures lundi après-midi.
Sarsour, qui est active dans des causes libérales et a aidé à organiser la Marche des femmes sur Washington, a été critiquée par des juifs de droite et centristes pour sa critique virulente d’Israël, notamment en remettant en question la compatibilité du féminisme et du sionisme. Son travail militant, qui comprend la conduite d’une campagne au début de cette année qui a permis de recueillir 100 000 dollars pour la restauration d’un cimetière juif vandalisé, a également été salué par les juifs libéraux.