Netanyahu envisage un accord de plaidoyer dans ses affaires de corruption qui pourrait l’exclure de la politique pendant des années, selon des informations

(La Lettre Sépharade) – L’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait en train de négocier un accord de plaidoyer avec les procureurs dans ses affaires de corruption en cours qui pourraient l’exclure de la politique pendant plusieurs années et remodeler davantage le paysage politique d’Israël.

Bien que divers reportages des médias israéliens aient tourbillonné de manière non concluante pendant plusieurs jours – dont certains affirment que l’élan pour un accord ralentit – tous allèguent que Netanyahu a jeté les bases d’un éventuel accord qui rejetterait certaines des accusations portées contre lui tout en lui faisant avouer « turpitude morale » dans une série d’affaires de corruption.

Selon la loi israélienne, une condamnation pour turpitude morale le verrait banni de la politique israélienne pendant au moins sept ans.

Netanyahu, le plus ancien Premier ministre de l’histoire d’Israël, est actuellement le chef de l’opposition israélienne après avoir été évincé du pouvoir l’année dernière. En 2020, il est devenu le premier Premier ministre en exercice du pays à être inculpé, pour une série d’affaires de corruption et de cadeaux politiques inappropriés. Dans l’un, il aurait cherché à nuire à un grand journal israélien en échange d’une couverture positive dans un autre.

Le procureur général qui a inculpé Netanyahu, Avichai Mandelblit, prend sa retraite fin janvier, incitant certains à spéculer s’il veut mettre fin à son mandat avec un bang explosif. Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant la maison de Mandelblit samedi, l’exhortant à rejeter un accord de plaidoyer et à travailler à la condamnation de Netanyahu pour tous les comptes dont il est accusé.

En plus de secouer son parti Likud, l’accord de plaidoyer potentiel de Netanyahu pourrait ébranler la coalition du parlement israélien, qui a été maintenue par un ensemble historiquement diversifié de partis par des marges très minces depuis juin dernier. Si un parti est contraint de remanier sa direction dans la tourmente, il pourrait briser la coalition et déclencher de nouvelles élections.

★★★★★

Laisser un commentaire