À partir de la semaine prochaine, les étudiants des villes à faible taux de cas de COVID-19 pourront éviter la quarantaine obligatoire pour ceux qui entrent en contact avec un porteur de coronavirus, a annoncé jeudi le bureau du Premier ministre Naftali Bennett dans un communiqué conjoint avec le ministère de la Santé.
Les étudiants des localités identifiées comme «villes vertes» par le ministère de la Santé subiront des tests PCR effectués par le commandement du front intérieur de Tsahal ou l’une des organisations de gestion de la santé du pays. Une fois qu’un élève reçoit un test négatif, il sera autorisé à retourner à l’école immédiatement plutôt que d’être soumis à une quarantaine d’une semaine.
De plus, les élèves exposés subiront des tests rapides tous les jours pendant une semaine, à la fin de laquelle ils passeront un autre test PCR avant que la classe ne soit autorisée à reprendre son fonctionnement de routine.
Il n’était pas clair si les tests rapides seront administrés à la maison ou à l’école, et si la règle ne s’appliquait qu’aux enfants qui sont entrés en contact avec un porteur dans un établissement d’enseignement, ou si elle inclurait également d’autres situations.
La nouvelle politique sera progressivement mise en œuvre dans les «villes vertes», a indiqué le cabinet du Premier ministre dans un communiqué conjoint avec le ministère de la Santé. Les étudiants des villes où les taux de cas sont plus élevés devront toujours se mettre en quarantaine en cas d’exposition à un porteur de COVID-19.
Depuis des semaines, le gouvernement cherche à mettre en œuvre des politiques visant à empêcher la quarantaine de masse dans les écoles. Depuis le début des cours le mois dernier, des milliers d’étudiants ont été contraints de s’isoler à la maison en raison de l’exposition aux porteurs de COVID-19, obligeant souvent les parents à s’absenter du travail pour surveiller leurs enfants.
Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement a commencé à mettre en œuvre un programme pilote de tests de masse dans plusieurs villes, que la nouvelle politique remplacera effectivement.
Le développement est survenu alors qu’Israël continuait de voir une baisse des infections au COVID-19 qui, espèrent les responsables, indique que la quatrième vague de cas de coronavirus du pays est en déclin. Les chiffres du ministère de la Santé de jeudi matin ont montré que 2 369 nouveaux cas de COVID-19 avaient été diagnostiqués la veille, 2,3 % des tests donnant un résultat positif.
Les cas actifs ont encore chuté à 33 044 et les cas graves ont poursuivi leur déclin pour atteindre 475, mais le nombre de patients définis comme critiques est passé à 235.
Le nombre de morts est passé à 7 867.
Des règles mises à jour sont entrées en vigueur cette semaine concernant le Green Pass, un document qui accorde l’accès aux lieux publics à ceux qui sont vaccinés contre le COVID-19, qui s’en sont remis ou qui ont récemment été testés négatifs.
Selon les nouvelles règles, les nouveaux Green Pass ne seront délivrés qu’à ceux qui ont reçu les deux ou les trois premiers vaccins, et ne seront valables que pendant six mois, à compter d’une semaine après la dernière dose. De plus, ceux qui se sont rétablis du COVID-19 peuvent obtenir un Green Pass valable six mois après leur date de rétablissement, ou pendant six mois après avoir reçu une seule dose de vaccin de suivi.
Les nouveaux laissez-passer verts devaient commencer à minuit samedi avec la révocation des laissez-passer existants détenus par quelque 2 millions d’Israéliens. Mais une ruée de personnes essayant de télécharger les nouveaux permis le lendemain a fait planter les systèmes, ce qui a incité le ministère à dire que la validité des anciens laissez-passer serait prolongée.
Un Green Pass temporaire peut également être obtenu grâce à un test viral négatif, qui doit être payé sauf si la personne n’est pas éligible à la vaccination. Il n’est valable que quelques jours au maximum.
