Une statue d'Anne Frank à Amsterdam a été profanée mardi, avec le mot « Gaza » peint en rouge sur sa base.
La statue se trouve dans un parc public près de la célèbre annexe où Frank et sa famille se sont cachés des nazis, et où ils ont été découverts plus tard.
La maire Femke Halsema a condamné les graffitis et la police enquête.
« Comment peux-tu te résoudre à faire une telle violence à sa mémoire ? » Halsema écrit sur les réseaux sociaux« Qui que ce soit, honte à vous ! Il n’y a aucune excuse pour cela. Aucun Palestinien n’est aidé en dégradant sa précieuse image. »
« Gaza » peint en rouge sur le monument d'Anne Frank à Amsterdam. pic.twitter.com/uu4xN1byQR
— Jotam Confino (@mrconfino) 9 juillet 2024
Ce graffiti est le dernier d'une série d'incidents croissants dans lesquels des militants pro-palestiniens semblent associer la guerre à Gaza à l'Holocauste. La statue d'Amsterdam Ce n'était pas le premier mémorial de l'Holocauste ou d'Anne Frank en Europe à être profané depuis le 7 octobre.
En novembre, une fresque pro-israélienne représentant Anne Frank à Milan, en Italie, représentant la victime juive de l’Holocauste tenant un drapeau israélien, a été recouverte de graffitis sur lesquels on pouvait lire « Gaza libre ». À la même époque, un rocher commémorant l’Holocauste à Copenhague, au Danemark, a été recouvert de graffitis et un amphithéâtre voisin a été peint avec une image du drapeau palestinien et les mots « Gaza libre ».
Certains sites de l'Holocauste aux États-Unis ont également été la cible d'activistes pro-palestiniens. Plus tôt ce mois-ci, L'expression « Génocide à Gaza » est apparue écrite au stylo sur le musée de l'Holocauste de Seattle; la police a déterminé que l’acte n’était pas un crime haineux.
De nombreux militants pro-palestiniens ont accusé Israël d'avoir commis un génocide à Gaza, une accusation qu'Israël et ses partisans nient avec véhémence. Récemment, l'Université du Minnesota a embauché un universitaire qui a accusé Israël de génocide de diriger son Centre d'études sur l'Holocauste et le génocide avant d'annuler son offre en raison de vives réactions.