Après qu’un lycéen de Boulder, dans le Colorado, se soit suicidé, la police a trouvé un groupe de discussion néonazi qui l’impliquait ainsi que plus d’une douzaine d’autres étudiants.
« Vous pouvez pendre des Juifs aux arbres, leur tirer une balle dans les genoux. Gazez autant que vous voulez », a écrit un commentateur sur la conversation Facebook, intitulée « 4th Reich Official Group Chat », une référence au Troisième Reich de l’Allemagne nazie. Selon le site d’information Daily Camera de Boulder, les étudiants ont également célébré le «pouvoir blanc» et appelé au meurtre d’Afro-Américains.
La police a appris l’existence du groupe après le suicide en septembre de son meneur, qui, selon les rapports de police, a fréquenté le lycée préparatoire de Boulder et s’est suicidé « pour montrer son allégeance au parti nazi et au meurtre du peuple juif ». On ne sait toujours pas s’il était lui-même juif, et aucun des étudiants impliqués n’a été identifié car ils étaient mineurs.
Selon les forces de l’ordre, jusqu’à 15 élèves, fréquentant différents lycées de la région, ont participé à la discussion de groupe. Selon le rapport de mardi de la Daily Camera, au moins cinq d’entre eux avaient été expulsés de l’école, bien que la police ait annoncé qu’aucune accusation ne serait déposée. La police a appris l’existence du groupe par un parent inquiet.
Cette élection présidentielle a vu la popularité croissante de la « droite alternative », le mouvement suprématiste blanc contemporain qui soutient Donald Trump et a incorporé des appels antisémites dans sa rhétorique. Une grande partie de l’énergie du mouvement provient d’Internet, où des sites haineux comme le néo-nazi Daily Stormer attirent des millions de visiteurs uniques chaque mois.
Le directeur régional de la Ligue anti-diffamation, Scott Levin, a déclaré au Daily Camera qu’il pensait que les écoles et la police avaient adopté la bonne ligne de conduite. Néanmoins, a-t-il dit, « c’est très décourageant d’entendre ce genre de chose se produire ».
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