Israël rejoint les pays occidentaux exigeant une demande en ligne préalable et des frais pour les citoyens des pays exemptés de visa, y compris les États-Unis.
Jusqu'à présent, les Américains souhaitant se rendre en Israël n'avaient rien d'autre à faire que d'acheter un billet d'avion et de faire leurs valises.
Le programme ETA-IL s'apparente à d'autres programmes mis en place ces dernières années en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Leur objectif est d'éliminer les voyageurs soupçonnés de constituer une menace pour la sécurité ou de potentiellement enfreindre les restrictions en matière de visa touristique en raison de leur travail ou d'une durée de séjour prolongée avant d'atterrir aux points d'entrée.
La plupart des pays qui ont lancé des programmes similaires conseillent un préavis de 72 heures, bien que l'autorisation arrive souvent par courrier électronique en quelques heures. Les États-Unis préviennent que les personnes qui ne demandent pas d’autorisation de voyage à l’avance peuvent être confrontées à des retards à l’embarquement ou être refoulées à la frontière, même si elles viennent de pays participant au programme américain d’exemption de visa. (Israël n’a été ajouté au programme qu’en septembre dernier.)
Les citoyens de pays exemptés de visa qui sont citoyens ou résidents permanents d'Israël ne sont pas tenus de demander une autorisation. Les citoyens des pays non exemptés devront néanmoins suivre un processus de demande de visa plus ardu. L'autorisation durera deux ans et permettra des entrées multiples pouvant aller jusqu'à 90 jours.
Cet article a été initialement publié sur JTA.org.