Emily Bazelon, rédactrice du New York Times Magazine, a écrit une chronique mercredi notant que les Blancs commencent enfin à voir leur blancheur, reconnaissant le privilège implicite et le racisme inconscient. Elle a ensuite été trollée sur Twitter, qualifiée de non-blanche par les lecteurs parce qu’elle est juive.
« Les ordures antisémites dans ma chronologie sont… volumineuses. Je suppose que c’est ce qui vient avec l’écriture sur la blancheur. Cela parle certainement de la fragilité blanche », a-t-elle tweeté jeudi.
Et à propos de ce commentaire, je n’arrête pas de voir que je ne suis pas blanc parce que je suis juif : Écoutez, comme je l’ai dit dans mon @NYTmag essai, ce n’est pas un club auquel je suis attaché. Mais je profite de la blancheur TOUS LES JOURS donc je pense que tu es coincé avec moi.
— Émilie Bazelon (@emilybazelon) 14 juin 2018
Dans sa chronique, « Les Blancs remarquent quelque chose de nouveau : leur propre blancheur », Bazelon demande à quelle fréquence les Blancs parlent d’être blancs.
« Pas souvent! » elle écrit. «Tant que nous ne traînons pas avec des nationalistes blancs, que nous ne nous marions pas dans une famille de couleur ou que nous ne rigolons pas à propos de nos danses, nous avons d’innombrables occasions d’éviter de trop penser à notre propre race. … Depuis que Trump a obtenu 58% du vote blanc, nous avons fait l’objet d’analyses de journaux et de magazines sur notre ressentiment fondé sur la race, la peur d’un statut déclinant et une supposée anxiété économique.
Les gens ont répondu en masse, arguant que parce que Bazelon est juive, elle n’est pas blanche.
Non, s’il vous plaît, continuez. Continuez à nous dire que les Juifs sont blancs. Personne ne vous croit. Vous n’êtes pas nous. pic.twitter.com/Iwq2zakmCo
— Goy Gevalt (ami fasciste) (@FascistFriend__) 14 juin 2018
Alyssa Fisher est rédactrice de nouvelles au Forward. Envoyez-lui un courriel à [email protected]ou suivez-la sur Twitter à @alyssalfisher