Le président de la Banque d’Israël va prolonger son mandat jusqu’à la fin de la période d’urgence

Le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a annoncé qu’il prolongerait son mandat au moins jusqu’à la fin de la période d’urgence actuelle pour aider à faire face aux défis de l’économie israélienne alors que le pays est en état de guerre.

Yaron a déclaré qu’il avait accédé à la demande du gouvernement de rester en fonction après la mise en place d’un gouvernement national d’urgence.

Yaron, dont le mandat devait prendre fin fin 2023, devait décider s’il poursuivrait ou non un nouveau mandat de cinq ans après les grandes fêtes juives, qui se sont terminées le jour où la guerre a éclaté entre Israël et les États-Unis. Groupe terroriste du Hamas.

Des centaines de terroristes du Hamas se sont infiltrés dans le sud d’Israël et ont mené samedi une attaque dévastatrice, tuant au moins 1 300 personnes, dont la plupart étaient des civils. Plus de 3 000 personnes ont été blessées et environ 150 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza lors de cette attaque brutale.

« En raison de l’urgence et des défis auxquels l’économie israélienne est confrontée en cette période difficile, il (Yaron) accepte la demande de prolongation de son mandat, au moins jusqu’à la fin de la période d’urgence », a déclaré la Banque d’Israël dans un communiqué.

Dans les semaines qui ont précédé le déclenchement de la guerre, il y avait beaucoup d’incertitude parmi les acteurs des marchés financiers quant à savoir si Yaron demanderait que son mandat soit prolongé et si les législateurs voudraient le maintenir en poste.

Yaron, qui a pris ses fonctions de gouverneur en 2018, a critiqué la refonte judiciaire controversée du gouvernement proposée au début de l’année et a mis en garde contre ses coûts économiques. En juillet, le gouverneur a averti que l’avancement du paquet législatif qui sous-tend la refonte avait conduit à une augmentation de l’incertitude économique, reflétée dans la « dépréciation excessive » du shekel et la sous-performance du marché boursier israélien par rapport aux marchés mondiaux.

Depuis le début de la guerre cette semaine, le shekel s’est affaibli de plus de 2 pour cent et s’échange autour de 3,95 par rapport au dollar américain, son plus bas niveau depuis plus de sept ans.

Les inquiétudes concernant les brusques variations du taux de change ont incité la Banque d’Israël à agir rapidement et à annoncer un projet de vente de devises pouvant atteindre 30 milliards de dollars. Grâce à ce plan, la banque centrale sera en mesure d’intervenir sur le marché pour « modérer la volatilité du taux de change du shekel et fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement continu des marchés », a-t-elle déclaré lundi.

En plus du programme de 30 milliards de dollars, la Banque d’Israël a déclaré qu’elle fournirait des liquidités en dollars au marché via des mécanismes SWAP pouvant atteindre 15 milliards de dollars. Les mécanismes SWAP sont une forme de contrats à terme par lesquels deux parties échangent les flux de trésorerie ou les passifs de deux instruments financiers différents.

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