Le Bureau des droits civiques du Département américain de l'Éducation a ouvert une enquête sur les allégations d'antisémitisme à l'Université de Californie à Berkeley.
L'enquête découle d'une plainte déposée par deux récents diplômés de l'université, qui facilitent que les responsables du campus aient accordé un environnement de campus hostile pour que les étudiants juifs se poursuivent sans relâche en arrêtant les manifestations anti-israéliennes sur le campus, selon le Los Angeles Times.
La plainte allègue que les responsables du campus ont violé le titre VI de la loi sur les droits civils de 1964, qui indique que les bénéficiaires de fonds fédéraux sont interdits de discriminer la base de la race, de la couleur ou de l'origine nationale. En 2010, le ministère américain de l'Éducation a prolongé le titre VI pour inclure la protection des étudiants juifs contre l'antisémitisme sur les campus.
Les accusations déposées en juillet se rendent spécifiquement à la «Semaine d'apartheid» annuelle de février, affirmant que l'événement du campus a entraîné une augmentation du discours de haine antisémite, a rapporté le journal le 3 octobre.
Une plainte déposée par les mêmes étudiants a été rejetée en décembre par le juge de district américain Richard Seeborg, qui a jugé qu'il n'y avait aucune preuve que les responsables de l'université aient violé les droits des étudiants juifs.
Dans cette plainte, les plaignants ont déclaré qu'ils et d'autres Juifs avaient été harcelés lors de l'événement annuel de la semaine de l'apartheid à l'université tenue par des groupes d'étudiants musulmans pour protester contre les politiques israéliennes. Seeborg a jugé que la conduite des étudiants musulmans relevait de la catégorie «pur discours politique», qui est protégée par la Constitution.
La plainte a allégué que les étudiants pour la justice en Palestine et la Muslim Student Association, un autre groupe pro-palestinien sur le campus, harcèlent et attaquent les étudiants juifs, et que l'université le connaît et n'a pas pris suffisamment de mesures pour protéger ses étudiants juifs.