Le Fonds monétaire international a relevé ses prévisions économiques pour Israël à 5 % en 2021, contre une contraction de 2,5 % l’année dernière, alors que les vaccinations contre la pandémie de coronavirus sont déployées dans le monde.
L’économie du pays connaîtra une croissance de 4,3 % en 2022, selon les prévisions du FMI dans son dernier rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale. L’organisation avait précédemment prédit une croissance de 4,1 % pour l’économie israélienne cette année.
Le FMI a déclaré qu’il s’attend à ce que l’économie mondiale progresse de 6% cette année, contre 5,5% en janvier. Le produit intérieur brut (PIB) mondial pour 2022 devrait augmenter de 4,4 %, contre une prévision précédente de 4,2 %.
Il y a cependant encore des « défis de taille » à venir, a averti le FMI, étant donné que les vaccinations n’étaient pas administrées au même rythme dans le monde.
« Même avec une grande incertitude quant à la trajectoire de la pandémie, une issue à cette crise sanitaire et économique est de plus en plus visible », a déclaré Gita Gopinath, économiste en chef du FMI, dans un article de blog accompagnant le dernier rapport des Perspectives de l’économie mondiale.
L’économie américaine devrait croître de 6,4 % cette année, après s’être contractée de 3,5 % en 2020 ; tandis que le PIB de la zone euro devrait croître de 4,4 % en 2021, contre une baisse de 6,6 % l’an dernier. L’économie chinoise devrait croître de 8,4 % en 2021 et celle de l’Inde de 12,5 %.
« Alors que l’économie chinoise était déjà revenue au PIB d’avant la pandémie en 2020, de nombreux autres pays ne devraient pas le faire avant 2023 », a déclaré Gopinath.
Une action politique rapide dans le monde entier, y compris 16 billions de dollars de soutien budgétaire, a empêché des résultats bien pires, a-t-il ajouté. « Nos estimations suggèrent que le grave effondrement de l’année dernière aurait pu être trois fois pire sans un tel soutien. »
Même ainsi, a-t-il dit, « un degré élevé d’incertitude entoure nos projections. Des progrès plus rapides en matière de vaccination peuvent améliorer les prévisions, tandis qu’une pandémie plus prolongée avec des variantes de virus qui échappent aux vaccins peut entraîner une forte dégradation.
