Le chômage reste élevé malgré la réduction des prestations en cas de pandémie

Le taux de chômage en Israël est resté élevé le mois dernier, bien que le gouvernement ait mis fin à la plupart des mesures de soutien à la pandémie.

Le taux de chômage au cours de la première moitié de juillet était de 9%, contre 8,8% au cours de la seconde moitié de juin, a annoncé lundi le Bureau central des statistiques.

Au total, 383 700 personnes étaient au chômage et en congé sans solde en raison du COVID-19 au cours de la première quinzaine de juillet, selon la CBI.

Avant la pandémie, environ 150 000 Israéliens, soit 3,5 %, étaient au chômage.

Il y a quelque 130 000 postes vacants dans tout le pays, ce qui indique un fossé entre les employeurs et les demandeurs d’emploi, et un besoin de reconversion pour certains chômeurs.

Le taux de chômage reste particulièrement élevé dans l’hôtellerie et à Tel-Aviv, selon le quotidien économique Globes.

Un facteur qui pourrait faire augmenter le taux de chômage est le fait que les écoles sont fermées pour les vacances d’été. Les écoles suppriment souvent certains emplois pendant les vacances d’été, et certains parents peuvent choisir de rester à la maison, au lieu de payer pour des programmes de garderie ou de camp coûteux.

Les données publiées lundi reflètent le niveau de chômage du mois dernier, avant que la variante Delta ne se généralise, ce qui pourrait encore augmenter le taux de chômage. Un haut responsable de la santé a averti lundi que l’augmentation des cas causée par la variante hautement contagieuse pourrait inciter le gouvernement à resserrer certaines réglementations, et certaines personnes pourraient avoir peur de retourner au travail.

Le gouvernement a mis fin aux allocations de chômage pour la plupart des personnes de moins de 45 ans qui ont perdu leur emploi en raison de la pandémie lors d’une session houleuse de la Knesset fin juin.

À l’époque, l’Institut national d’assurance avait déclaré qu’Israël avait versé plus de 39 milliards de shekels (12 milliards de dollars) d’allocations de chômage à 1,2 million d’Israéliens depuis le début de la pandémie.

Selon l’Institut national d’assurance, toute personne devenue chômeuse après le 1er juillet sera évaluée conformément aux lois standard sur le chômage qui existaient avant le COVID. Mais la période de temps qu’un employé doit avoir travaillé avant de pouvoir prétendre au chômage a été abaissée de 12 mois à six mois.

Le ministre des Finances Avigdor Liberman avait fait pression pour que des changements radicaux soient apportés au modèle de chômage existant afin de pousser les gens – en particulier les jeunes – à retourner au travail.

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