Israël va réduire les restrictions de voyage mais les voyageurs américains sont toujours interdits

(La Lettre Sépharade) – Israël a annoncé lundi qu’il réduirait ses restrictions de voyage qui ont été mises en place pour la première fois en novembre pour retarder la propagation de la variante Omicron, mais les visiteurs des États-Unis sont toujours interdits d’entrée.

À partir du 9 janvier, de nombreux voyageurs étrangers entièrement vaccinés seront à nouveau autorisés à entrer dans le pays. Mais les visiteurs d’un certain nombre de pays jugés «rouges» en raison de taux d’infection élevés, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, ne sont toujours pas autorisés.

Israël a enregistré dimanche 6 562 nouveaux cas de COVID, le nombre le plus élevé enregistré depuis septembre. Les États-Unis connaissent une augmentation de centaines de milliers de nouveaux cas par jour.

L’interdiction des voyageurs étrangers a été une question controversée en Israël ces dernières semaines. Les immigrants américains en Israël se sont particulièrement exprimés au sujet des interdictions, qui ont empêché les membres de leur famille de sortir du pays, même pour des événements du cycle de vie tels que des mariages ou la naissance d’un petit-enfant.

Le ministre israélien des Affaires de la diaspora, Nachman Shai, a déclaré dimanche dans un tweet qu’il avait soulevé la question lors d’une réunion du cabinet et a déclaré que le Premier ministre israélien Naftali Bennett s’était engagé à un « assouplissement des politiques » imminent.

Le gouvernement a envoyé des messages mitigés. Le ministre israélien de la Santé, Nitzan Horowitz, a suggéré que la propagation de la variante Omicron devrait conduire à un assouplissement des restrictions de voyage.

« Au moment où les infections se propagent, il est inutile d’empêcher l’entrée de l’étranger », a-t-il déclaré à Kan, le radiodiffuseur public israélien, selon le Times of Israel.

Les autres pays qui continueront d’être désignés comme « rouges » sont les Émirats arabes unis, la Tanzanie, l’Éthiopie, le Mexique, la Suisse et la Turquie. Le Canada, la France et l’Afrique du Sud, où la variante Omicron a été détectée pour la première fois et où la vague d’infections causée par la variante s’est atténuée, ont été retirés de la liste.

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