(La Lettre Sépharade) — Israël a bombardé les aéroports de Damas et d’Alep à la suite de tirs de missiles en provenance de Syrie — un signal selon lequel les tensions pourraient s’intensifier à la frontière nord d’Israël alors qu’il se prépare à une invasion à grande échelle de la bande de Gaza.
L’invasion, qui est attendue dans les prochains jours, fera suite à l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre, qui a tué plus de 1 300 personnes, en grande partie des civils, et blessé des milliers de personnes. Le Hamas détient plus de 100 personnes captives dans la bande de Gaza, selon des chiffres israéliens.
Les troupes israéliennes sont déjà entrées dans Gaza lors d’incursions limitées visant à récupérer des otages, et Haaretz a rapporté samedi que l’un de ces raids avait effectivement restitué plusieurs corps d’otages capturés et tués par le Hamas. Le raid a également tenté de trouver des indices sur le sort d’autres otages.
Le gouvernement américain affirme que 29 de ses citoyens ont été tués depuis l’invasion du Hamas, selon le Times of Israel, et que 15 d’entre eux sont portés disparus. Le président Joe Biden s’est entretenu vendredi avec les familles de certains Américains portés disparus. Les familles des disparus se sont organisées en coalition pour attirer l’attention de leur propre gouvernement et au-delà.
Selon un article du New York Times, l’invasion israélienne – qui a été retardée en partie à cause du ciel couvert – visera à éliminer les dirigeants du Hamas et se concentrera sur le bastion du groupe terroriste, la ville de Gaza, dans la partie nord du territoire. . Israël a demandé aux habitants du nord de Gaza, soit plus d’un million de personnes, de se réinstaller dans la moitié sud de la bande de Gaza, bien que l’armée israélienne ait déclaré que le Hamas avait empêché les civils de partir.
Israël a mené des frappes aériennes sur Gaza depuis l’invasion du Hamas, tuant plus de 2 000 personnes, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza. Le Hamas et d’autres groupes terroristes ont également tiré des roquettes sur Israël. La dernière invasion terrestre du territoire par Israël remonte à 2014.
Samedi, l’Égypte a commencé à autoriser les étrangers à quitter Gaza par un poste-frontière situé à la frontière sud de la bande, que l’Égypte contrôle. Les dirigeants mondiaux, dont Biden, réclament un accord autorisant l’approvisionnement humanitaire à Gaza, quelques jours après qu’Israël a annoncé un « siège complet » qui a coupé l’électricité, la nourriture et le carburant.
Le bombardement israélien de la Syrie intervient après le tir de deux roquettes depuis la Syrie vers le plateau du Golan. La semaine dernière, d’autres échanges de tirs ont eu lieu à la frontière israélo-libanaise, alors que l’on craint que le Hezbollah, un groupe terroriste basé au Liban, ne commence à attaquer la frontière nord d’Israël. Le Hamas et le Hezbollah sont financés par l’Iran. Trois combattants du Hezbollah et un soldat israélien ont été tués dans les affrontements, tout comme Issam Abdallah, journaliste de Reuters.
