Voilà pour ce procès en diffamation.
Le créateur de mode John Galliano est désormais dans une situation encore plus difficile après avoir été arrêté la semaine dernière à Paris pour une tirade antisémite. (Les propos antisémites sont illégaux en France). Le journal anglais Sun a publié aujourd’hui une vidéo de la diatribe en ligne, le clip étant immédiatement devenu viral et contredisant les dénégations de Galliano la semaine dernière au sujet de l’incident.
Galliano, qui avait initialement menacé de porter plainte en diffamation contre ses victimes, devra maintenant expliquer les images qui le montrent proclamant « J’aime Hitler » et disant, non malheureusement, à ses cibles, que si l’histoire s’était déroulée différemment, « des gens comme vous seraient mort. Vos mères, vos ancêtres seraient tous gazés.
Les patrons de Galliano chez Christian Dior ont répondu aux premiers rapports sur l’incident la semaine dernière en suspendant Galliano, le designer en chef de l’entreprise.
Ailleurs, cependant, des apologistes anonymes imputent déjà cet épisode (de manière ridicule) au « stress de la fashion week ». La Fashion Week de Paris commence effectivement demain, mais le Shmooze note avec approbation que d’autres créateurs ont évité de faire des déclarations antisémites en public.
L’un des éléments les plus étranges et les plus déroutants de l’histoire est la propre identité de Galliano en tant qu’homosexuel. Il aime peut-être Hitler, mais Hitler ne l’aurait certainement pas aimé.
