En fait, Israël a raison de ne pas laisser entrer les partisans du BDS. Voici pourquoi

Michael Savage – un animateur de radio d’extrême droite, ainsi qu’Erich Gleibe – de l’« Alliance nationale », et Mike Guzovsky – un disciple de Meir Kahane – ont tous été interdits d’entrée en Grande-Bretagne, parangon de la démocratie, au motif que ils « [engage] dans un comportement inacceptable en justifiant la violence terroriste… et en encourageant la haine raciale. Le prédicateur islamique Yunis al Astal, la personnalité de la télévision anti-occidentale Safwat Hijazi et l’extrémiste pakistanais Nasr Javed ont également été interdits pour des motifs similaires. En mars, les Pays-Bas – dont les références démocratiques sont incontestables – ont interdit l’entrée de Mevlüt Çavuşoğlu, au motif qu’il était venu en Hollande pour défendre un programme politique que le gouvernement néerlandais trouvait à juste titre répugnant. Luke Angel, un adolescent britannique qui, dans une crise d’ivresse, a envoyé un e-mail injurieux au président Barack Obama, a été interdit à vie d’entrer dans ces États-Unis d’Amérique. La «disposition d’exclusion idéologique» du Patriot Act américain – en vigueur sous l’administration Obama – a été citée comme motif de refus d’entrée aux militants islamistes radicaux.

Mais, comme à de nombreuses occasions, les mêmes mesures largement considérées comme raisonnables et légitimes lorsqu’elles sont prises par n’importe quel autre pays sont soudainement condamnées et vilipendées lorsqu’elles sont prises par Israël. Si même un détecteur de métaux devient une « provocation imprudente » lorsqu’un Israélien l’installe, quel espoir y a-t-il pour quelque chose de plus robuste ? C’est un principe établi des démocraties du monde entier que le droit de leurs citoyens à la liberté d’expression et à la liberté d’opinion n’implique pas le droit des agents étrangers d’entrer dans le pays dans le but de contester sa légitimité et de saper son existence. Israël ne doit pas faire exception.

Certains dirigeants clés des organisations « BDS » (la politique de refus d’entrée ne s’applique évidemment pas à tous les individus qui expriment leur soutien au mouvement) satisfont parfaitement à la description de « se livrer à un comportement inacceptable en justifiant la violence terroriste… et en encourageant la haine raciale ». En termes de « justification de la violence terroriste », quelle affaire pourrait être plus claire que l’étreinte par JVP du meurtrier terroriste condamné Rasmah Odeh ? Quant à provoquer la violence, la haine viscérale attisée lors des rassemblements « BDS » dément leur désaveu de la violence, la rendant peu sincère. En ce qui concerne la haine raciale, l’assaut d’une foule enragée contre un groupe juif LGBTQ tentant d’organiser des services de Shabbat lors de la conférence Créer le changement en février et la déclaration de la «Chicago Dyke March» selon laquelle de tous les groupes ethniques, il y en a un dont les symboles traditionnels de l’identité sont illégitimes (vous avez deviné lesquels !) – ces actions parlent d’elles-mêmes.

Mais le plus important est la prémisse fondamentale de ce mouvement rempli de haine – l’appel à l’éradication de l’État juif. Anuar Majluf, un dirigeant chilien du « BDS » qui s’est récemment vu refuser l’entrée en Israël, a publié une vidéo qualifiant Israël de « territoires palestiniens occupés en 1948 » et exigeant la fin de cette « occupation ». Plus près de chez nous, une lettre d’Adalah-NY au Lincoln Center, essayant d’interdire le théâtre parrainé par une branche du gouvernement israélien depuis les scènes de New York, se termine par un appel à « mettre fin à 69 ans de dépossession et d’exil palestiniens », faisant référence à 69 ans d’État juif.

Eh bien, l’État-nation du peuple juif est là pour rester. Et si y mettre fin est votre motivation pour entrer dans notre pays, autant rester chez vous.

L’ambassadeur Dani Dayan est le consul général d’Israël à New York

Correction : Une version antérieure de cette histoire mal orthographiée Adalah-NY. Il a également déformé la nature de l’objection dans la lettre d’Adalah-NY. Adalah-NY ne s’oppose pas à tout le théâtre israélien.

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