Des centaines d’orthodoxes haredi en Israël ont allumé des feux de joie malgré l’interdiction nationale

JERUSALEM (La Lettre Sépharade) – Des centaines de résidents orthodoxes haredi de Jérusalem se sont rassemblés pour de grands feux de joie lundi soir malgré l’interdiction nationale de tels rassemblements.

Des vidéos et des photos du quartier Mea Shearim de Jérusalem ont montré de grandes foules chantant et dansant autour de feux de joie en l’honneur de la fête juive de Lag Baomer. Peu de fêtards portaient des masques ou pratiquaient la distanciation sociale.

Les feux de joie ont été interdits cette année en vertu des règlements d’urgence adoptés par le Cabinet israélien afin d’empêcher la transmission du coronavirus.

À Bnei Brak, la police a utilisé un canon à eau pour éteindre un feu de joie et disperser une foule de centaines de haredim, selon le Jerusalem Post. Des feux de joie illégaux auraient également été allumés à Beit Shemesh, une ville située à environ 20 miles à l’ouest de Jérusalem.

Le chef du Conseil de sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat, a critiqué les fêtards, affirmant qu’un tel comportement était susceptible d’entraîner davantage d’épidémies de coronavirus et de décès.

Les célébrations traditionnelles de Lag Baomer organisées chaque année sur la tombe du rabbin Shimon Bar Yochai sur le mont Meron, dans le nord d’Israël, ont été annulées cette année. Au lieu de cela, trois petits feux de joie, chacun dirigé par un rabbin éminent, ont eu lieu près de la tombe avec pas plus de 50 personnes chacun.

Lag Baomer marque le 33e jour du décompte des jours entre les fêtes de la Pâque et Chavouot. Elle marque également la fin d’une petite période de deuil commémorant la mort de milliers d’étudiants du sage du deuxième siècle Rabbi Akiva.

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