Le rapport détaillé des Forces de défense des Israël sur leurs actions menant au 7 octobre et le 7 octobre est une explication de l'échec le plus atroce et impardonnable de tous: pourquoi a-t-il pris des heures – dans certains cas plus de 10 – pour les forces aériennes à des miles à des miles à des miles?
Le rapport documente méticuleusement les faux pas opérationnels avant l'attaque du Hamas, qui a tué près de 1 200 personnes, avec 251 autres personnes prises en otage. Parmi ces faux pas figuraient des erreurs de renseignement, des interprétations erronées des intentions du Hamas et des erreurs de commandement et de contrôle chaotiques.
Mais ce n'est pas suffisant. Le rapport de FDI ne parvient pas à relier les nombreuses erreurs des militaires au contexte politique d'une société divisée et d'un gouvernement distrait. En fait, c'est la vraie histoire.
Ce fut l'attaque la plus meurtrière contre les Juifs depuis l'Holocauste, un fait qui exige non seulement l'introspection militaire mais la responsabilité nationale.
Le rapport de Tsahal est approfondi dans son examen des lacunes de renseignement et des erreurs de calcul stratégiques, en admettant des années de fausses évaluations qui ont conduit à une tabagisme catastrophique. Il révèle comment l'appareil de sécurité d'Israël a été aveuglé par une invasion bien coordonnée de plus de 5 000 terroristes dirigés par le Hamas de Gaza. Il reconnaît que la division de Gaza a été «vaincue» pendant plusieurs heures, une admission étonnante pour une armée depuis longtemps réputée comme parmi les plus capables du monde.
Mais le rapport, malgré ses détails exhaustifs, ne s'adresse pas à la question de base: la paralysie en commande et le retard atroce dans la réponse militaire qui a permis à un massacre de se dérouler en temps réel.
Comment, dans un pays aussi petit et militarisé qu'Israël, pourrait-il prendre un temps si inexcusablement long pour que les forces atteignent des civils assiégés? Comment la chaîne de commandement s'est-elle complètement cassée que les communautés ont été sans défense contre l'une des attaques terroristes les plus brutales de l'histoire moderne?
Ces questions hantent une nation entière, mais doivent particulièrement hanter la coalition gouvernante du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui, dans une démonstration honteuse d'auto-préservation politique, a récemment voté contre la création d'une commission d'enquête gouvernementale sur les événements du 7 octobre.
Ce refus n'est pas simplement une manœuvre politique – c'est un échec moral des proportions historiques. Il priorise la survie politique sur la vérité, la responsabilité et la guérison d'une nation en deuil.
La vérité est que le gouvernement a la responsabilité majeure de permettre cette catastrophe. Des mois avant le 7 octobre, des experts en sécurité, d'anciens chefs militaires et des voix de l'opposition ont averti que l'effort de refonte judiciaire autoritaire de Netanyahu fracturait la société israélienne, y compris ses militaires. La refonte, considérée par beaucoup comme une attaque contre la démocratie, a déclenché des manifestations massives et une division sociétale généralisée, y compris un schisme au sein de la FDI. Des milliers de réservistes – certains d'unités d'élite – ont averti qu'ils refuseraient le service si la refonte se promenait, citant des inquiétudes concernant l'érosion des normes démocratiques.
Ces avertissements n'étaient pas simplement une rhétorique politique. Ils ont signalé une crise dans l'unité nationale et la préparation à la sécurité – une crise que le Hamas a exploité avec une efficacité brutale. Le rapport des FDI reconnaît que les troupes étaient «massivement en infériorité numérique» par les terroristes envahisseurs.
Le refus de Netanyahu de reconnaître le schisme créé par ses politiques n'est pas seulement une erreur de calcul politique; Il s'agit d'une manque de leadership. En niant tout lien entre sa prise de pouvoir judiciaire et le vide de sécurité qui a permis au Hamas de frapper si efficacement, Netanyahu essaie de réécrire l'histoire en temps réel.
Ce déni n'est pas seulement une insulte à l'intelligence des citoyens israéliens. C'est une trahison de ceux qui ont été sans défense car tout sentiment de sécurité dans le sud d'Israël a été brisé.
C'est la norme, en Israël, que les commissions du gouvernement enquêter sur des catastrophes comme le 7 octobre après la guerre de Yom Kippour, la Commission de l'Agranat a enquêté sur les défaillances du renseignement. Après la guerre du Liban de 2006, la Commission Winograd a examiné les décisions politiques et militaires. L'argument de Netanyahu contre l'autorisation du même niveau de contrôle – que les juges sont biaisés contre lui – est cynique et dangereux.
Israël ne peut pas se permettre cette abdication de responsabilité. La FDI a fait le premier pas en effectuant une auto-évaluation rigoureuse et en reconnaissant ses échecs. Des hauts dirigeants militaires, dont le chef d'état-major du général Herzi Halevi, ont démissionné, prenant la responsabilité de la violation catastrophique. C'est, au moins en partie, à quoi ressemble la responsabilité.
Mais les démissions militaires ne suffisent pas. La cause profonde de cet échec réside dans la direction politique, qui a ignoré les avertissements, approfondi des divisions sociétales et poursuivi le pouvoir personnel au détriment de la sécurité nationale. Le gouvernement de Netanyahu n'a pas protégé ses citoyens, n'a pas réussi à unir son peuple et n'a pas réussi à assumer ses responsabilités.
Et avec lui, le gouvernement a perdu l'autorité morale de gouverner. La seule voie responsable est que ce gouvernement démissionne et que la Knesset se dissolve, ouvrant la voie à de nouvelles élections.
Il ne s'agit pas de politique partisane; Il s'agit de la survie de l'intégrité démocratique et morale d'Israël. Un gouvernement qui refuse de faire face à la vérité – et qui semble de plus en plus enclin à jeter les agences militaires et de sécurité israéliennes sous le bus – ne peut pas conduire une nation marquée par une tragédie. Israël a besoin de dirigeants qui reconnaîtront les erreurs, accepteront la responsabilité et uniront le pays avec une vision de la responsabilité et du renouvellement.
Pour le bien des blessés et du deuil, et pour l'avenir d'Israël, la vérité doit sortir. Et comme il se tient sur le chemin de cette entreprise, le gouvernement doit y aller. Au cours de toutes mes années de couvrage des affaires mondiales, je n'ai jamais vu de vérité aussi austère.