Mastercard a classé Israël comme le meilleur pays pour les femmes entrepreneurs, pour la première fois en quatre ans d’histoire du classement de la société mondiale de paiement.
Dans le Mastercard Index of Women Entrepreneurs (MIWE) 2020, Israël est passé de la quatrième place à la première place en 2019.
Les États-Unis, la Suisse, la Nouvelle-Zélande se sont classés deuxième, troisième et quatrième cette année, suivis de la Pologne, du Royaume-Uni, du Canada, de la Suède, de l’Australie et de l’Espagne dans le classement des 58 économies mondiales.
Israël a grimpé à la première place cette année grâce à une augmentation de son soutien aux petites et moyennes entreprises, gagnant 41 places dans cette catégorie, selon le rapport. Le pays s’est engagé à doubler le nombre de ses femmes entrepreneurs d’ici deux ans et déploie des initiatives de financement et de mise en réseau pour y parvenir, indique le rapport.
« Les femmes du monde entier ont été touchées de manière disproportionnée par la pandémie de Covid-19 – 87% des femmes propriétaires d’entreprise déclarent avoir été affectées de manière négative », a déclaré Mastercard dans un communiqué, annonçant le classement. « La surreprésentation dans les secteurs les plus durement touchés par le ralentissement économique, l’écart numérique prononcé entre les sexes dans un monde de plus en plus virtuel et les pressions croissantes des responsabilités de garde d’enfants ne sont que quelques facteurs qui ont rendu les femmes particulièrement vulnérables. »
Même ainsi, a déclaré Mastercard, la pandémie a également montré comment les femmes ont pu diriger dans des circonstances extraordinaires, citant des dirigeantes telles que la Première ministre Jacinda Ardern de Nouvelle-Zélande, la chancelière Angela Merkel d’Allemagne et la Première ministre Sanna Marin de Finlande, qui » ont présidé à certains des efforts les plus réussis pour contenir Covid-19 tout en instaurant l’ordre, l’assurance, la confiance et le calme.
« Tirer parti de cet élan et défendre des initiatives sexospécifiques sera essentiel pour réaliser le potentiel des femmes et réduire les 172 000 milliards de dollars perdus dans le monde en raison des différences de revenus au cours de la vie entre les femmes et les hommes », indique le rapport.
Représentant près de 80% de la main-d’œuvre féminine internationale, le MIWE fournit une analyse des facteurs socio-économiques propulsant et inhibant leur succès.
La méthodologie de l’indice impliquait une analyse de 12 indicateurs et 25 sous-indicateurs, y compris les résultats d’avancement, les actifs de connaissance et l’accès financier, et les conditions de soutien à l’entrepreneuriat.
En agrégeant ces scores, l’indice a offert une note globale de la réussite des économies individuelles dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Le rapport de cette année a également fourni une analyse supplémentaire sur les premières ramifications des mesures d’urgence mises en œuvre par les gouvernements et les entreprises pour les femmes entrepreneurs en réponse à la pandémie de coronavirus dans 40 économies mondiales.
