Le département d’État déclare que l’annexion devrait faire partie du processus de paix avec les Palestiniens

JERUSALEM (La Lettre Sépharade) – L’annexion par Israël des colonies de Cisjordanie devrait faire partie des négociations entre Israël et les Palestiniens dans le cadre du plan de paix de l’administration Trump, a déclaré le département d’État.

Le porte-parole du département d’État, Morgan Ortagus, a fait cette déclaration lors d’une conférence téléphonique largement médiatisée avec des journalistes israéliens.

« Nous pensons vraiment que l’annexion devrait faire partie d’un processus de paix où les Palestiniens devraient avoir leur mot à dire », a déclaré Ortagus lors de l’appel.

Abordant le fait que les Palestiniens ont jusqu’à présent refusé de reprendre les négociations de paix, Ortagus a déclaré : « Nous allons continuer à faire pression pour cette vision de la paix que le président a. Nous n’avons certainement pas perdu espoir. En fait, cela continuera d’être une partie importante de notre politique étrangère de faire pression pour que les Palestiniens viennent à la table dans le cadre de ce plan de paix, dans le cadre de ce processus.

L’appel est venu vendredi, le jour même où le roi Abdallah de Jordanie a déclaré dans une interview publiée dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel que « si Israël annexait vraiment la Cisjordanie en juillet, cela conduirait à un conflit massif » avec son pays.

Dans le cadre du plan de paix publié par la Maison Blanche en janvier, des parties de la Cisjordanie représentant jusqu’à 30 % du territoire deviendraient un territoire israélien officiellement reconnu, y compris Jérusalem-Est. Le plan appelle également à la création d’un État palestinien dans certaines parties de la Cisjordanie et de Gaza.

Ces déclarations sont intervenues deux jours après que le secrétaire d’État Mike Pompeo a effectué une visite d’une heure à Jérusalem. Il n’a fait aucune déclaration publique concrète sur l’annexion lors de la réunion et les responsables du département d’État qui ont informé les journalistes du voyage de retour à Washington ont déclaré qu’il « n’avait pas voyagé à l’autre bout du monde pour discuter de l’annexion ».

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