À quel point la Garde hongroise, une organisation paramilitaire louée par le conseiller controversé de la Maison Blanche, Sebastian Gorka, déteste-t-elle les Juifs ?
István Dósa, un capitaine de la Garde, a qualifié les Juifs de « rats sionistes » et de « sauterelles », tout en condamnant le « génocide sioniste-bolchevique » et en qualifiant les Juifs hongrois de « destructeurs de la nation ». Gábor Vona, l’un des fondateurs du groupe, a défini ses objectifs comme la protection des «Hongrois de souche», qui, selon ses propres termes, manquaient «d’autodéfense physique, mentale ou spirituelle».
La Cour européenne des droits de l’homme a confirmé l’interdiction gouvernementale du groupe, qui, selon la Haute Cour, visait à fomenter un « conflit racial ». La milice était affiliée au parti d’extrême droite Jobbik.
Les inquiétudes concernant la Garde hongroise et son antisémitisme n’ont pas déconcerté Gorka lorsqu’il était actif dans la politique de ce pays en tant que chef de la coalition de droite de la Nouvelle Démocratie. Il a ouvertement soutenu la milice dans une vidéo révélée par le Forward.
« Ce type d’accusation est l’outil très utile d’une certaine classe politique », a-t-il déclaré, écartant les questions d’un intervieweur sur la haine des miliciens envers les Juifs.
Il s’est également moqué des critiques de leurs tenues noires, un retour aux collaborateurs nazis, notant que certains policiers portent également des uniformes noirs. « Qui parle d’une police fasciste en Hongrie ? Il a demandé.
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