La Coalition juive républicaine critique l’ADL pour avoir critiqué l’antisémitisme des partisans de Trump

Au lendemain d’une large victoire républicaine, la Coalition juive républicaine a suggéré que la Ligue anti-diffamation aurait peu d’amis à la Maison Blanche de Trump.

L’organisme de surveillance de l’antisémitisme est peut-être allé trop loin dans ses critiques de Donald Trump et de ses partisans pendant la campagne présidentielle, a déclaré Matt Brooks, le directeur exécutif du RJC.

« Nous devons passer un examen », a déclaré Brooks. « Je comprends qu’ils sont un chien de garde important sur ces choses, mais il me semble qu’à des moments critiques au cours de cette campagne, un schéma a émergé où l’ADL a mis le pouce sur la balance. »

L’ADL attire l’attention sur l’antisémitisme dans l’orbite de Trump depuis des mois. Le groupe a publié un rapport accrocheur en octobre sur le harcèlement antisémite en ligne de journalistes, en grande partie par des partisans de Trump, pendant la campagne présidentielle.

Et quelques jours seulement avant les élections, l’ADL a critiqué une publicité de la campagne Trump, alléguant que la publicité utilisait des images et une rhétorique qui « abordent des sujets que les antisémites utilisent depuis des lustres ».

« Cela doit cesser », a déclaré à l’époque le PDG de l’ADL, Jonathan Greenblatt.

L’ADL n’a pas fait d’approbation dans la course présidentielle. En tant qu’organisme de bienfaisance exonéré d’impôt, le groupe est interdit par la loi d’intervenir dans les campagnes politiques. L’Internal Revenue Service a le pouvoir de supprimer les exonérations fiscales des organismes de bienfaisance qui enfreignent les règles entourant les campagnes politiques.

« Je pense que cela mérite d’être surveillé, et je pense que l’ADL s’est potentiellement mise dans une position compromettante pour l’avenir, en termes de capacité à interagir avec l’administration entrante », a déclaré Brooks à propos des activités de l’ADL pendant la campagne.

Dans un communiqué, Greenblatt de l’ADL a déclaré que l’organisation n’avait jamais pris parti lors d’une élection. « Depuis plus de 100 ans, nous dénonçons l’antisémitisme et d’autres formes de sectarisme chaque fois que nous le voyons et quelle que soit sa source », a-t-il déclaré. « Ce n’est pas une question de politique, mais de principes. »

Dans un communiqué publié plus tôt mercredi, l’ADL a félicité Trump. « Nous nous félicitons de la promesse de M. Trump qu’il sera le président de tous les Américains et qu’il recherchera le terrain d’entente et la réconciliation qui ont été la marque des élections américaines et des transitions qui ont suivi », a déclaré le groupe.

Contactez Josh Nathan-Kazis au [email protected] ou suivez-le sur Twitter, @joshnathankazis.

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