(La Lettre Sépharade) — Sous la pression de l’administration Biden, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’Israël n’avait « aucune intention » d’expulser les Palestiniens de la bande de Gaza.
« Je veux que certains points soient absolument clairs : Israël n’a pas l’intention d’occuper Gaza de manière permanente ou de déplacer sa population civile », a déclaré Netanyahu en anglais dans une vidéo d’une minute qu’il a publiée mercredi sur les réseaux sociaux. « Israël combat les terroristes du Hamas, pas la population palestinienne, et nous le faisons dans le plein respect du droit international. »
Les commentaires de Netanyahu sont intervenus à la veille de l’ouverture d’une procédure pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de Justice.
Ils ont également fait suite à des semaines de pression de la part de l’administration Biden pour qu’elle désavoue explicitement les déclarations de ministres d’extrême droite, dont Bezalel Smotrich et Itamar Ben-Gvir, qui ont appelé au retrait des Palestiniens à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre lorsque le Hamas. envahi Israël et tué environ 1 200 personnes. Plus de 23 000 Palestiniens ont été tués depuis qu’Israël a lancé des contre-attaques, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, tandis que plus de 180 soldats israéliens ont été tués lors de l’invasion terrestre de Gaza par Israël.
Plus tard dans la journée, après les commentaires de Netanyahu, le Département d’État américain a publié une déclaration affirmant que l’accusation de génocide n’était pas fondée.
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« Les allégations selon lesquelles Israël commet un génocide sont infondées », indique le communiqué. « En fait, ce sont ceux qui attaquent violemment Israël qui continuent d’appeler ouvertement à l’anéantissement d’Israël et au massacre des Juifs. Le génocide est l’un des actes les plus odieux qu’une entité ou un individu puisse commettre, et de telles allégations ne doivent être formulées qu’avec la plus grande prudence.
L’Afrique du Sud, qui a porté plainte pour génocide devant le tribunal, a cité des déclarations de ministres d’extrême droite et d’autres pour faire valoir son point de vue.
Les divergences entre les États-Unis et Israël au lendemain de la fin de la guerre semblent toutefois persister. Biden a fait pression en faveur de la souveraineté palestinienne à Gaza comme une étape vers un État palestinien ; Netanyahu continue de s’opposer à la création d’un État.
« Notre objectif est de débarrasser Gaza des terroristes du Hamas et de libérer nos otages », a déclaré le Premier ministre israélien. « Une fois cet objectif atteint, Gaza pourra être démilitarisée et déradicalisée, créant ainsi la possibilité d’un avenir meilleur pour Israël et les Palestiniens. »
