Pourquoi cet ancien antisémite de Hongrie déménage en Israël

Un ancien député du parti d’extrême droite Jobbik en Hongrie, qui a démissionné lorsqu’il a découvert ses propres racines juives, immigre maintenant en Israël.

Dans une interview accordée au site Internet hébreu Ma’ariv, Csanad Szegedi a déclaré qu’il souhaitait s’associer à des groupes israéliens pour coordonner la lutte contre le type d’antisémitisme qu’il avait autrefois défendu.

Dans une traduction anglaise de l’interview, parue dans le Jerusalem Post, Szegedi a déclaré qu’il n’était pas inquiet pour sa sécurité en déménageant en Israël et qu’il espérait vivre à Jérusalem.

Szegedi, qui était un membre fondateur d’un groupe extrémiste inspiré par la Garde fléchée fasciste hongroise collaborant avec les nazis, a déclaré : « Il y a beaucoup plus d’éléments positifs que d’éléments négatifs dans le fait d’être juif, et le plus grand cadeau pour tout juif est l’existence de l’État d’Israël.

En tant que jeune homme politique, Szegedi a rapidement gravi les échelons du parti Jobbik et a même été le représentant du parti au Parlement européen et vice-président. Tablet Magazine l’a qualifié de « l’un des antisémites les plus en vue de Hongrie et l’une des voix les plus convaincantes de l’extrême droite européenne ».

Mais en 2012, Szegedi a découvert – et révélé au monde – ses propres racines juives. Ses grands-parents maternels étaient juifs, sa mère une survivante d’Auschwitz et son grand-père un prisonnier dans des camps de travaux forcés.

Szegedi a appris le judaïsme et a adopté certaines observances religieuses. Il s’est également rendu plusieurs fois en Israël – et au cours du week-end, il a révélé qu’il avait commencé le processus d’immigration.

Dans son interview Maariv, Szegedi a évoqué la possibilité de réintégrer la politique en Israël.

« J’ai de nombreuses années d’expérience en politique », a-t-il déclaré, « et je serais heureux de mettre également mon expérience au service des organisations sionistes en Israël ».

Envoyez un courriel à Sam Kestenbaum à [email protected] et suivez-le sur Twitter à @skestenbaum

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