(La Lettre Sépharade) — Les survivants de l’Holocauste en Israël ont revécu leur traumatisme le 7 octobre, lorsque l’attaque du Hamas contre leur pays a été le jour le plus meurtrier pour les Juifs depuis la défaite des nazis. Certains ont été blessés, se sont cachés pour sauver leur vie et ont été déplacés de chez eux, en écho à leurs expériences d'enfance.
Désormais, ils recevront une somme forfaitaire de la part de l’organisation qui négocie les réparations avec l’Allemagne, en signe de solidarité à la suite de l’attaque.
La Conférence sur les réclamations matérielles des Juifs contre l’Allemagne a annoncé mardi qu’elle allait allouer 25 millions d’euros en guise de paiement unique aux survivants en Israël. Le « Fonds de solidarité pour Israël » rapportera environ 220 euros (238 dollars) pour chacun des quelque 120 000 survivants du pays.
Ce paiement fait suite à une autre allocation unique versée en décembre aux survivants israéliens qui ont été évacués de leurs maisons après l’attaque du 7 octobre. Cela s’ajoute également au montant total que l’Allemagne a accepté de verser cette année aux survivants et aux organisations associées – plus de 1,4 milliard de dollars, le montant le plus élevé jamais enregistré – en raison du coût élevé des soins aux survivants âgés.
« Soutenir les survivants de l’Holocauste est toujours notre préoccupation numéro un. Immédiatement après les horribles attaques du 7 octobre, nous avons commencé à travailler pour garantir que chaque survivant soit d'abord en sécurité, puis dans un endroit où il pourrait être à l'aise, et pour garantir qu'il bénéficie d'un soutien financier pendant que le conflit se poursuit », a déclaré le président de la Claims Conference, Gideon Taylor. a déclaré dans un communiqué. « Ce paiement de reconnaissance symbolique supplémentaire versé par l’Allemagne aux survivants de l’Holocauste en Israël est un message de solidarité. »
Un porte-parole de la Claims Conference a déclaré qu’elle avait annoncé le paiement uniquement en Israël pour éviter de créer de la confusion chez les survivants qui vivent ailleurs. Selon une analyse publiée par l’organisation en janvier, la plus détaillée du genre, la moitié de tous les survivants vivent en Israël, suivi de 18 % en Amérique du Nord et en Europe occidentale et de 12 % dans l’ex-Union soviétique.
