Jeremy Corbyn dit qu’il respecte l’affection juive pour Israël

(JTA) — Jeremy Corbyn a déclaré qu’il respectait l’affinité que de nombreux juifs ressentent pour Israël et a appelé les critiques à résoudre les divergences sur la politique de son parti travailliste en matière d’antisémitisme qui a attiré l’attention.

Les critiques de la politique disent qu’elle minimise l’hostilité envers les Juifs exprimée comme une critique d’Israël.

« Je comprends et respecte pleinement la forte affection et affinité que la plupart des Juifs de Grande-Bretagne ressentent pour Israël, quelle que soit leur vision du gouvernement israélien actuel », a déclaré Corbyn vendredi dans un éditorial publié par le journal The Guardian.

« L’hostilité envers l’État israélien ou ses politiques peut être exprimée en termes racistes et cela doit être dénoncé », a-t-il déclaré. « Mais il y a aussi de nombreux juifs non ou antisionistes qui ne devraient pas être qualifiés d’antisémites simplement parce qu’ils ne font pas partie de la tradition sioniste. »

De même, Corbyn a rejeté l’idée que le sionisme est du racisme, mais a ajouté qu’il ne croyait pas que l’antisionisme soit du racisme.

Corbyn a été la cible de critiques ces dernières années sur ce que les critiques ont qualifié d’échec du parti d’opposition à lutter contre l’expression antisémite dans ses rangs.

La crise a été exacerbée récemment par la décision du parti d’adopter une définition de l’antisémitisme qui minimise les expressions d’antisémitisme déguisées en critiques d’Israël, comparant par exemple Israël aux nazis.

Pour compliquer les choses, le parti a lancé une action disciplinaire contre deux de ses députés qui ont sévèrement critiqué Corbyn à la suite de la décision.

Corbyn, dans son éditorial, a fait référence à une nouvelle série de consultations qu’il a lancées pour reconsidérer la définition de l’antisémitisme du Labour.

Il a également qualifié de « surchauffé » un éditorial en première page publié conjointement la semaine dernière par les trois principaux journaux juifs de Grande-Bretagne qui mettait en garde contre une menace « existentielle » pour la communauté juive britannique si Corbyn, dont la popularité augmente, remporte les élections au poste de Premier ministre.

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