La police française aurait arrêté deux adolescents soupçonnés d’avoir brûlé des livres de prières dans un cimetière juif près de Lyon, dans l’est de la France.
Les deux sont soupçonnés d’avoir incendié le bureau du cimetière de Champagne-au-Mont-d’Or dimanche soir, selon Le Progrés, un journal local. Ils auraient mis le feu à une nappe et l’auraient ensuite utilisée pour brûler des dizaines de livres de prières entreposés au bureau.
La police a déclaré au journal que le motif de l’incendie criminel était présumé être du « pur vandalisme » et non de l’antisémitisme.
Dans un autre incident, le maire de Caluire et Cuire, une banlieue de Lyon, aurait déposé une plainte auprès de la police pour un grand graffiti antisémite que des individus non identifiés ont peint à la bombe sur huit mètres d’un mur près d’une route principale.
Il disait : « Vive Ben Laden, tous les juifs aux fourneaux » et comportait des croix gammées, selon le SPCJ, l’unité de sécurité des communautés juives de France. Le SPCJ a publié une photo du graffiti en ligne. Faisant référence au président français François Hollande, le graffiti disait également : « Hollande la sale juive, ta mère ».
L’agence de presse française AFP a rapporté que lors d’un troisième incident à Paris, des inconnus ont peint à la bombe les mots « Hessel est un antisémite » sur la maison du militant pro-palestinien et militant socialiste de 95 ans, Stéphane Hessel.
L’année dernière, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un quotidien allemand, a cité Hessel – un survivant juif de l’Holocauste et auteur d’un livret populaire « Indignez-vous ! – comme disant que l’occupation nazie de la France était « relativement inoffensive » par rapport à « l’occupation israélienne de la Palestine ».
