194 pages, New-York Knopf 1994 . 35$ port inclus 201 East 50th str. New-York NY 10022 USA. Aussi bien à la Sephardic House de New-York.
Une chose est sûre : Howard Sachar n’aime guère Stanford Shaw et
ses positions favorables à la Turquie. Pourtant on se demande pourquoi Sachar,
dans un livre consacré aux Sépharades d’un point
de vue historique passe tant de temps à régler ses comptes avec d’autres historiens, à dénoncer le long de pages
entières le génocide arménien (qui exige attention certes, mais n’a pas sa place ici) et à glisser
ses opinions sur des événements politiques qui n’apportent rien au lecteur, d’autant qu’elles
datent terriblement et sont d’une rare banalité. | Il n’est pas nécessaire de mentionner Le Pen à deux reprises ni de spécifier qui est milliardaire ou pas ; le sommet est atteint dans le chapitre sur les Balkans, qui s’ouvre sur la ville de... Nice. Ainsi, même si ce livre offre un bon aperçu de l’éclatement de la diaspora sépharade, ces nombreuses incongruités jettent un peu le discrédit sur l’entreprise. Brigitte Sion |